L’orvet est un curieux animal souvent considéré par le grand public comme un serpent mais contrairement aux apparences, cet animal fait bien partie de la famille des lézards. On rencontre couramment l’orvet dans nos jardins. Inoffensif pour l’homme, il est assurément un ami du jardinier puisqu’il dévore toutes sortes d’invertébrés et notamment les limaces dont il est très friand.
Au jardin, l’orvet est un précieux allié du jardinier !
L’orvet commun, de son nom savant Anguis fragilis, se cache le plus souvent à proximité d’un point humide, sous les feuilles dans un coin ombragé du jardin, ou encore dans les hautes herbes, sous des cartons, une tôle, bref tout ce qui permet de garder une certaine humidité et favorisant la présence de petits invertébrés. Au jardin, il se nourrit principalement de limaces, d’araignées et de différentes larves et insectes…ce qui en fait un allié précieux pour le jardinier.
Un animal auxiliaire sensible à de nombreuses menaces !
Sa ressemblance avec le serpent a souvent fait de ce reptile inoffensif un mal aimé qu’on a pu tuer pour cette seule raison, en dépit de ses qualités avérées d’auxiliaire de l’agriculture et du jardinage. Comme beaucoup d’animaux du jardin, ils sont particulièrement sensibles aux pesticides et insecticides et autres produits phytosanitaire. De plus, une grande partie de leur population a disparu à cause de l’urbanisation et de la fragmentation écologique du paysage et surtout du recul des prairies et du bocage et de l’agriculture intensive.
Comment favoriser sa présence au jardin ?
L’orvet est un fouisseur qui passe la plupart de son temps sous terre. Pendant l’hiver, l’orvet hiberne, on trouve souvent ce petit lézard sous des vieux cartons, des plastiques ou dans des galeries de rongeurs. Quelquefois, la galerie sera creusée par ses propres soins. Si vous souhaitez l’aider, sachez qu’un tas de compost est pour lui un superbe refuge pour trouver de la nourriture à profusion et une certaine chaleur à la saison froide. Il lui faut surtout un grand calme. La reproduction de l’orvet intervient à partir de la fin août. Il est vivipare et donne naissance à des petits déjà formés.
Le saviez-vous ? L’orvet a la faculté, comme le lézard, de fuir la menace d’un prédateur en perdant un bout de sa queue. Sa longévité est estimée à trente ans avec une longévité maximale connue de 54 ans.