Lorsque l’on souhaite se lancer en permaculture, le choix des plantes est bien évidement une étape cruciale. Les plantes vivaces font partie intégrante des conceptions permaculturelles, du fait qu’elles n’ont pas besoin d’être replantées chaque année, elles ont généralement besoin de moins de maintenance et sont bien plus résistantes aux aléas de la météo.
Des légumes perpétuels et des végétaux rustiques !
>>> Les plantes et légumes vivaces font partie intégrante des conceptions permaculturelles, du fait qu’elles n’ont pas besoin d’être replantées chaque année, elles ont généralement besoin de moins d’entretien, voire même pas du tout. Dans cet objectifs on peu par exemple planter du Chou marin, du Plantain Corne de cerf, de la Rhubarbe, de la topinambour, du raifort, de la livèche, de l’ail des ours (voir notre sélection de légumes vivaces).
>>> Les plantes annuelles ou bisannuelles qui se ressèment spontanément, pour cela il est simplement nécessaire de laisser un plant monter à graines en fin de saison…c’est le cas de l’épinard-fraise, de l’Arroche rouge, de la bette, de la bourrache, de la chicorée sauvage, du chrysanthème comestible, de la mâche, du pourpier (voir toutes les plantes potagères).
>>> Les plantes couvre-sol d’accompagnement : Elles sont appelées ainsi car elles s’étalent sur le sol sur seulement quelques centimètres de hauteur. La densité de leur feuillage recouvre complètement le sol empêchant physiquement toute mauvaise herbe de pousser. Profitez-en pour apporter un peu de couleur au potager ! Le choix est grand, on peut citer la pulmonaire, les œillets, l’alysse jaune ou encore la rue officinale (voir notre sélection de plantes couvre-sol).
Associer les plantes pour stimuler la diversité !
Bien entendu la permaculture, ce n’est pas seulement des plantes, c’est aussi bien les associées entre-elles afin de tirer le meilleure de chacune ! En effet, l’un des principe même de la permaculture est de stimuler la diversité. Un jardin en permaculture est donc au minimum sur le principe de la polyculture. Bien plus, il doit comprendre des associations culturales.
Concrètement, l’association de certaines plantes entre elles permet d’obtenir de belles récoltes et d’avoir un beau jardin en excluant l’utilisation d’engrais chimiques et pesticides. Cette technique appelée « compagnonnage » consiste tout simplement à associer, au sein de mêmes cultures, des plantes compagnes l’une de l’autre qui peuvent s’échanger divers services comme par exemple avoir une action répulsive ou toxique sur des insectes spécifiques. Pour en savoir plus sur les associations de plantes, cliquez-ici !
Pour en savoir plus sur le concept de permaculture et les plantes à privilégiées, je vous invite à lire cet article sur le sujet : La permaculture : Concept, éthique et principes ! Et pour aller plus loin dans le sujet, je vous encourage à lire l’ouvrage de Kurt Forster, La permaculture dans un petit jardin.