Dévorer ou être dévoré, survivre ou périr : telle est la loi implacable de la nature, qui impose à chaque créature de développer des stratégies pour survivre dans ce monde impitoyable. Parmi ces stratégies, le camouflage et le mimétisme se révèlent être des moyens extrêmement efficaces pour échapper aux prédateurs, notamment chez les insectes, passés maîtres dans cet art subtil.
Certaines chenilles ne se contentent pas seulement d’adopter la couleur de leur environnement, elles en imitent également la forme. C’est le cas d’une petite chenille de la famille des Geometridae, dont l’apparence rappelle à s’y méprendre une branche, ici celle d’un mirabellier. Immobile, elle devient presque indétectable, échappant ainsi à la vigilance de ses prédateurs, tels que les oiseaux.
Pour cette chenille, le camouflage est donc une technique de dissimulation lui permettant de se fondre parfaitement dans son habitat. Cette stratégie, appelée défense passive ou mimétisme de protection, est essentielle à sa survie, lui donnant la chance de poursuivre son cycle de vie et, bien sûr, de se reproduire, perpétuant ainsi son espèce.