Matteo Miceli, un skipper italien est entrain de réaliser un tour du monde à la voile avec deux poules à bord ainsi qu’un potager, pour tenter une traversée écologique sans combustible et avec un maximum d’auto-suffisance alimentaire !
Des salade et des épinards dans le potager – Source : Lessentiel.lu
Les deux poules, “la blonde” et “la brune”, sont habituées à la navigation en haute mer. Elles sont installées dans un petit cagibi, où elles pondent chacune un œuf par jour, assurant une part importante de l’alimentation du skipper.
Matteo à également un “potager” à bord, deux bacs suspendus sous des lampes fournissant une lumière artificielle pour permettre à la salade et aux épinards de pousser avec des engrais produits sur place et de l’eau de mer dessalée. Et il mangera les produits de sa pêche.
A titre de précaution, une certaine quantité de nourriture lyophilisée a quand même été embarquée. Seule exception à la règle: la nourriture des deux poules. “C’est le plaisir avant tout qui me pousse à réaliser cette entreprise”, raconte à l’AFP ce fringant quadragénaire avant son départ. “Mon bateau en mer, ce sera un peu comme la cellule d’un astronaute, complètement autosuffisante. La peur est toujours présente, mais c’est une peur raisonnable et calculée”, ajoute-t-il.
Le poulailler du skipper- Source : Repubblica.it
Outre le choix de ne pas embarquer de moteur de secours pour son voilier, Matteo Miceli veut aussi lutter contre les méfaits des changements climatiques en montrant qu’il est possible de n’utiliser que l’électricité produite par son voilier pour cuisiner et faire fonctionner son radar ou ses téléphones satellitaires. Des panneaux solaires ont été posés le long du voilier de 12 mètres ainsi que deux éoliennes et des turbines électriques marines.
Ce projet, intitulé “Roma Ocean World”, a été préparé pendant plusieurs années en collaboration avec les universités de Rome et Bologne. L’Eco 40 est parti le 19 octobre dernier du port de Riva di Traiano, à Civitavacchia, à environ 80 km au nord-ouest de Rome, pour suivre le parcours du Vendée Globe, sur environ 28.000 milles nautiques. Le retour est prévu dans cinq à six mois. [divider]
Vous avez aimé cet article ?
Alors inscrivez-vous à la newsletter mensuelle du blog Alsagarden : [wysija_form id=”1″]
