Depuis des siècles, les guérisseurs de l’archipel africain de Sao Tomé-et-Principe prescrivent des feuilles et de l’écorce d’un petit arbuste local, le Voacanga africana afin de diminuer l’inflammation et soulager les troubles mentaux. Le pouvoir de ce végétal pourrait bien dépasser les croyances locales puisque les scientifiques du Salk Institute for Biological Studies, un centre de recherche américain, ont découvert qu’un de ses composés semble protéger les cellules des altérations liées à la maladie d’Alzheimer, de Parkinson et à la dégénérescence consécutive aux AVC. Les résultats viennent d’être publiés cette semaine dans le “Journal of Ethnopharmacology”.
La découverte des principes actifs du Voacanga !
Les scientifiques se sont intéresser aux vertus potentielles de ce végétal en se basant sur les remèdes traditionnels locaux. En se penchant de plus près sur les principes actifs du Voacanga, ils ont découvert qu’un composant avait des capacités de protection très importantes, notamment concernant les cellules du cerveau. Outre la protection des cellules, les composants de l’arbuste pourraient même prévenir le vieillissement et réduire de façon drastique les risques de maladies dans cette région du corps.
Le Voacanga, un arbre porteur d’espoir !
Le Voacanga africana est un petit arbre d’Afrique qui peut atteindre six mètres et dont les différentes parties (écorce, graines, feuilles) sont la base d’un grand nombre de remèdes traditionnels dans plusieurs pays d’Afrique. Il est notamment utilisé contre l’hypertension, les oedèmes, et apprécié pour ses vertus calmantes, aphrodisiaques, voire pour les expériences visionnaires de certains sorciers africains ! Après plusieurs tests sur des souris, les scientifiques du Salk Institute for Biological Studies ont pu mettre en évidence le rôle important des extraits du végétal dans la lutte contre la neuro-dégénérescence. Les résultats ont été même spectaculaires en ce qui concerne les capacités des composants à lutter contre l’endommagement de l’ADN responsable de la dégradation du cerveau. Autre vertu que les scientifiques ont constaté la propriété anti-inflammatoire de l’arbuste qui pourrait devenir une mine d’or pour les laboratoires pharmaceutiques.
Comment semer et cultiver le Voacanga africana ?
Pour sa culture, le Voacanga africana nécessite un sol légèrement acide et apprécie les environnements humides et mi-ombragées. Le Voacanga pousse très bien lorsque la température varie de 20 à 26°C, en dessous, il pousse beaucoup moins vite. Au dessus de 26°C, il peut pousser très vite mais il lui faut en compensation beaucoup d’humidité et un arrosage quotidien. Le Voacanga africana est une arbuste tropical, il ne résiste donc pas aux températures négatives.
Le semis des graines de Voacanga africana s’effectue dans un substrat composé de 10% de terreau et 90% de tourbe. Recouvrir ensuite les graines sur 1 cm, tasser avec les mains et arroser à l’aide d’un pulvérisateur. Renouveler l’arrosage tous les 3 jours si cela semble utile. La germination intervient généralement entre 20 et 60 jours. Pour accélérer la germination et obtenir un meilleur taux de germination, vous pouvez préalablement au semis, scarifier les graines et les laisser tremper 24 heures dans de l’eau chaude.
Sources : – Un plante efficace contre la maladie d’Alzheimer ? (medisite.fr) – Une plante africaine contre les maladies d’Alzheimer et de Parkinson (lepoint.fr) – Voacanga, un arbuste africain contre Alzheimer (afriqueinside.com).